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 Les enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur en colère ! Alors qu’une revalorisation bienvenue se met en place po...

jeudi 1 septembre 2022

Pour mieux comprendre le mécontentement croissant des enseignants du supérieur

Quelques chiffres pour comprendre:

Avant 2022, les primes octroyées aux personnels pédagogiques de l’enseignement supérieur étaient les suivantes :
 
- La Prime de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) octroyée aux enseignants-chercheurs (MCF, PU)
 
- La Prime d’Enseignement Supérieur (PES) octroyée aux enseignants (PRAG, PRCE, PLP…)
 
Ces deux primes étaient comparables.
 
Depuis le premier janvier 2022, les enseignants chercheurs bénéficient d'un nouveau régime de prime, venu se substituer à la PRES : le RIPEC. Ce nouveau dispositif, destiné à améliorer les rémunérations des enseignants chercheurs est évidemment à saluer.  Mais il marque une considérable dégradation des conditions de traitement des enseignants du supérieur (Prag, Prce, PLP…) relativement aux enseignants-chercheurs. Années après années, nous subissons une relégation sans appel!
 
Ignorant totalement l’investissement massif des enseignants du supérieur au service des étudiants, la mise à l’écart des PRAG, PRCE, PLP… de ce nouveau dispositif est injuste et injustifié. Le collectif 384 revendique l’intégration des enseignants du supérieur (Prag, Prce, PLP...) au RIPEC, C1+C2+C3 et pour information sa première composante (dite "composante statutaire") aura un montant de 6400 Euros en 2027. La reconnaissance de l'investissement des enseignants du supérieur (PRAG, PRCE, PLP...) est nécessaire, tant nos compétences sont indispensables au fonctionnement habituel de nos établissements, tant notre charge de travail est conséquente. 
 
Le décrochage salarial des PRCE, PRAG, PLP... vis-à-vis de nos collègues enseignants-chercheurs est dramatique: elle participe de la dégradation de nos conditions de travail, de nos identités professionnelles, de notre considération sociale. Il rend encore plus injuste l'invisibilisation croissante des tâches non-rémunérées qui, elles, s'accroissent et alourdissent encore le travail gratuit qui se développe à l'Université. Nos étudiantes et étudiants méritent mieux qu'un service public rapiécé. Ceux qui œuvrent au fonctionnement de l'université méritent mieux qu'un traitement qui, pour certains et en ces temps d'inflation, ne permet plus de vivre convenablement.
 
Comme le montre implacablement le tableau ci-dessous (Rien que pour la partie C1 du RIPEC !) et réalisé par un de nos collègues, l’enjeu n’est pas que symbolique et se compte, en quelques années, à plusieurs milliers d’euros.
 
Parfois, les chiffres en disent long et parlent d'eux mêmes...
 
 
 
Si on pouvait faire un tableau en y incluant C2 + C3 (en fonction des profils et des responsabilités) cette différence serait encore beaucoup plus importante, parfois plus que doublée par rapport au chiffres ci-dessus. Cette injustice mise en place entre ES et EC pour un investissement et des tâches identiques est inadmissible et contre productive, alors que tant de collègues sont engagés dans des responsabilités en sus de leur service statutaire.
 
Quelques renseignements sur le fonctionnement du RIPEC: http://www.univ-paris3.fr/comprendre-le-nouveau-regime...
 
Pour présenter le collectif, utilisez le diaporama suivant :  PRESENTATION DU C384

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