Le Collectif des enseignants contractuels et de statut second degrés de l’Université de Strasbourg, réunit plus de 80 PRAG, PRCE, CRPE, PLP et enseignants contractuels de l’établissement strasbourgeois d’enseignement supérieur. Ce groupe de réflexions et de propositions est partie prenante du Collectif 384 dont la constitution, toute récente, représente un pas important dans la publicisation des problématiques fortes dont de nombreux enseignants astreints à 384 heures de cours annuels – le double des Maîtres de Conférence et Professeurs des Universités pourtant eux aussi soumis à des charges importantes de travail – font face.
Le constat de ces importantes difficultés et des désagréments inquiétants qu’elles provoquent – burnout, fatigue chronique, faible progression salariale… - a mené à la production d’une enquête statistique visant à rendre plus lisibles les problématiques que pose quotidiennement l’exercice de notre métier. S’en est suivi plusieurs propositions de solutions et des pistes d’améliorations.
Les résultats de cette enquête sont exposés dans les lignes qui suivent. Cette présentation s’ancre donc dans la volonté du Collectif 384 de mener une enquête comparable à l’échelle nationale afin d’affiner encore la compréhension des difficultés qui impactent fortement les enseignants devant, statutairement, assumer une charge d’enseignement importante, dans des conditions salariales de plus en plus dégradées, et parfois précaires. Parce que nous revendiquons la maîtrise d’un savoir-faire professionnel, attesté par l’expérience et/ou par concours nationaux, nous travaillons à une plus juste reconnaissance de cette expertise. Parce que nous plaçons au cœur de nos réflexions les passions qui nous animent chaque jour : l’enseignement, l’humain, la transmission, la fierté d’œuvrer pour le service public, nous croyons fermement en une université attentive du bien-être de ses usagers et de ses agents. L’enjeu n’est pas négligeable. A Strasbourg comme ailleurs, les PRAG, PRCE, PLP, CRPE… assurent presque 40% des heures d’enseignement prodigués par les personnels titulaires – alors qu’ils ne représentent qu’environ 20% des effectifs enseignants statutaires. Ce n’est pas rien ! D’autant plus que de nombreux personnels contractuels, astreints à 384 heures annuels, œuvrent aussi, dans des conditions de carrières défavorables, à maintenir la qualité des apprentissages.
Résultat de l'enquête ici :
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